Début de l’enfer

Publié le par Le journal d'une aide-soignante maltraitée

Si j’avais su, si j’avais vraiment su ce qu’il allait m’arrivé après cette décision, jamais je ne l’aurais prise !!!

Les premières semaines se passent parfaitement, il est adorable, aux petits soins pour moi, on fait des ballades en moto chose que nous faisions que très rarement, nous nous étions mis d’accord d’y aller doucement et de ne se voir que les week-ends.

Chien échaudé craint l’eau froid comme on dit … mais cet accord deviens vite à son goût pesant, et au bout de quelques semaines, il exige que je reviennes vivre avec lui en permanence, ce que je refuse immédiatement, donc je trouve à l’apaisé en lui proposant de passer une nuit par ci par là la semaine… mais pareil ça ne le calmera pas longtemps, et les engueulades et autres reproches arrivent à grand pas, au début ce ne sont que des reproches, il n’arrive pas à comprendre, que je sois méfiante, vu qu’il n’avait pas hésiter à se jeter dans les bras de la première gonzesse qu’il lui tendait les bras, pendant le peu de temps qu’à durer notre séparation (gonzesse qui n’a pas hésiter à lui faire du rentre dedans alors qu’elle était elle-même en couple et nous encore ensemble!!!), oui je sais j’ai tendance à être jalouse, mais n’est-on pas jaloux de ce qu’on aime ???!!!

Et moi je l’aimais, follement même !!!

Bref, il ne comprenait pas ce que je ressentais une nouvelle fois…

Et au bout de quelques mois, les reproches, la parano, la jalousie, la possessivité reprir de plus belle !!!

Il ne se passait pas un week-end sans prise de tête ou pic …

J’ai cessé de travailler de nuit, j’étais trop fatiguer, trop angoissée, et surtout lasse de travailler seule avec 45 résidents à gérer.

Je me sens mieux, j’ai un rythme régulier, je ne vis plus à l’envers des autres.

J’aimais le travail de nuit, mais en permanence, cela ne me convenais pas, donc je fais uniquement des remplacements.

Je pensais que de retravailler de jour me permettrais de rassurer mon compagnon qui devenait de plus en plus suspicieux, possessif et jaloux, mais il n’en était rien, c’était même pire, car vu que nous ne vivions plus ensemble, il exigeait que nous prenions nos petit déjeuner ensemble, donc du coup je devais me lever plus tôt pour passer chez lui (encore heureux que c’était sur le chemin), il n’y avait que comme ça que j’arrivais à peu près à le rendre moins suspicieux.

Il en était même à minuter mon temps de trajet de chez lui à mon lieu de travail, et si j’avais 5 min de retard, c’était l’interrogatoire, je devais absolument le prévenir si je ne finissais en retard, et avoir toujours mon portable sur moi, bref c’était devenu difficile à vivre, jusqu’au moment où, un matin je ne passais pas chez lui car il était déjà parti travailler, en allant à mon travail, je m’aperçois que je suis suivie, pour en être vraiment sûre je changeais d’itinéraire, et là l’angoisse, car je ne savais pas qui c’était, mais une fois arriver sur le parking de mon travail, la voiture qui me suivait fît demi-tour, j’appris longtemps après qu’il avait demandé à un pote à lui qui avait les mêmes horaires de travail que moi, de bien vérifier que j’allais bien à mon travail.

Arrive les fêtes de fin d’année, je passes le réveillon de Noël avec maman, et le 25 avec lui et sa famille, j’aimais bien sa famille surtout sa maman, mais ce qui m’exaspérais, c’est cette « guerre » permanente entre 2 de ses frères restaurateurs (j’appréciais l’un plus que l’autre d’ailleurs), c’était à celui qui réussissait le mieux bref vraiment agaçant… la journée c’était parfaitement bien passée.

Dans la soirée, il commence à me parler du Noël dernier que nous avions passé chez son frère en compagnie de maman qui était venue le 24 (le jour du tsunami en Asie), c’était vraiment un vrai réveillon en famille comme je n’en avais pas passé depuis la mort de papa, les enfants qui attendent le père noël, un bon repas, un esprit de famille quoi !!!

Et là, je lui dis qu’avec un peu de patience nous pourrions repasser un réveillon comme celui-là, et là il se met en colère, disant que si nous sommes dans cette situation c’est de ma faute, de celle de ma mère (car maman n’avait pas du tout accepté que je me sois remise avec lui), bref engueulade encore, alors que nous avions passé une bonne journée, je commence à me mettre également en colère lui disant que s’il ne fait pas preuve d’un peu de patience et de compréhension, que je préférais la séparation tout de suite, car il était hors de question que je choisisse entre lui et ma famille, et que si j’y étais obliger, vu ce qui c’était passer et son comportement mon choix était déjà fait …

Et c’est sur cette nouvelle engueulade que je l’ai laissé et suis rentrer chez moi.

C’est un dimanche de Janvier 2006 comme les autres, nous sommes tous les deux tranquille chez lui, nous décidons de rester au lit toute la journée devant la tv, tout est calme, nous sommes blotti l’un contre l’autre et de temps en temps il m’embrasse en me disant je t’aime, bref une après-midi cool, jusqu’au moment où mon portable ce m’est à sonner, j’avais reçu un texto de la part d’un ami me disant simplement qu’il avait eu des nouvelles d’un homme que j’avais rencontré en discothèque lors de ma séparation avec qui j’avais sympathisé.

Il me demandequi c’est je lui dis que c’est rien que c’est mon pote qui prend de mes news, je ne voulais pas lui dire la vérité de peur qu’il se mette en colère, nous étions trop bien et cela faisait longtemps que cela n’était pas arrivé, et j’éteins donc mon portable, et ont fini par s’endormir.

Je me fis réveiller d’une façon très violente, il avait réussi à rallumer mon portable, me frappa et me jeta hors du lit en hurlant « qui c’est ce type ??? », j’avais beau lui dire que c’était une connaissance, rien n’y faisait, je me fît traiter de menteuse de salope et autres insultes, jusqu’au moment où la colère m’envahit à mon tour, je commençais également à l’insulter lui disant que j’en avais marre d’être traité comme ça, que je ne lui appartenait pas, et de rage je lui balançais un oreiller et commença à réunir mes affaires pour rentrer chez moi, et là il attrapa mes affaires mes disant que j’irai nulle part tant que je ne lui aurais pas dit qui était ce type, j’avais beau dire que c’était qu’une connaissance, il voulait absolument que je lui avoue que c’était mon mec, il me disait « mais pourquoi tu me ment, je sais que c’est ton mec espèce de salope mais dis-le que cet ton mec !!! »

La rage m’envahit de plus en plus, je fini par le pousser de toutes mes forces lui disant laisse-moi tranquille, je récupère mes affaires, et là … il m’attrape très violement par le bras, me plaque contre le mur et me soulève par le cou en essayant de m’étrangler, j’ai vraiment cru que j’allais mourir, je me mis à hurler en ayant de plus en plus de difficultés à respirer, il finit par me lâcher, je le traita de fou furieux, pris mes affaires et parti aussi vite que je pouvais…

Je fis un énorme détour en espérant qu’il ne me suivrait pas et au bout de 30 min un peu apaisé je suis rentré chez moi, maman me posait la question à savoir pourquoi je rentrais si tôt, je lui répondis simplement « on s’est pris la tête »

Le week-end se termina ainsi, quelques heures plus tard il m’envoya un texto me demandant pardon, je lui répondis que je ne voulais pas lui parler, que j’étais choquer de son comportement, qu’une bonne nuit de sommeil nous porterait conseil, qu’on verra ça le lendemain.

Toute la nuit, je pensais à ce qu’il s’était passé, je n’arrivais pas à croire qu’il est voulu me faire du mal, lui qui disait qu’il m’aimait plus que tout, comment avait-il pu oser lever la main sur moi.

Lundi matin, je me lève en ayant très peu dormi et espérant que je n’avais pas de marque visible.

La première chose que je fît en arrivant dans la salle de bain, ce fût de m’examiner pour voir si j’avais des bleus, et effectivement j’en avais, mais facilement camouflable par les vêtements, sauf celui que j’avais au cou, je mis du fond de teint, mais avec la sueur, l’hématome est devenu très vite visible, je fis passer ça pour un suçon …

Ce lundi matin, je partis au travail avec une angoisse, l’angoisse de le croiser …

J’arrivais au travail fatiguer, tellement que mes collègues pensaient que j’avais fait la fêtes.

La charge de travail s’était accrue, car la plupart des patients devenaient grabataires, le temps de prise en charge est donc plus long, donc nous n’arrivions pas à prendre notre temps de pause, qui bien sûr n’était pas compter en heure sup, donc la fatigue physique et morale reprend vite le dessus, et je deviens de moins en moins assidue dans mon travail, les accrochages avec les collègues qui sont pour la plupart minime sont pour moi une catastrophe, et un jour je finis par exploser à la stupéfaction de mes collègues.

Le fait d’exploser me fît du bien, et quelques jours après, je me mis à discuter avec une collègue qui se trouvait être l’ex-épouse d’un collègue de travail de mon compagnon, et qui avait bien vu que même si le travail me fatiguais, qu’il y avait autre chose, car je n’étais pas comme d’habitude, je ne parlais plus, ne racontais plus de blagounettes, et arrivais le matin pile poil à l’heure alors qu’avant j’arrivais toujours un peu avant pour papoter….

Je lui explique que oui effectivement dans ma vie perso ce n’est pas le top et lui dis sans trop rentrer dans les détails ce qu’il se passe.

Elle en était très étonnée car dans ses souvenirs, mon compagnon ne donnait l’impression d’être ainsi.

J’en discutais avec d’autres collègues (sans jamais parler des coups) qui m’ont conseillé de le quitter que cela finirai mal, et elle n’avait pas tort…

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Bonjour,<br /> Je suis la personne qui a commenté la dernière fois en te disant que j'ai l'impression que tu racontes ma vie.<br /> Moi aussi je m'étais remise avec la personne qui m'a fait du mal car j'étais folle amoureuse.<br /> Il avait le même comportement. Je me suis réveillée une nuit car il était entrain de m'étrangler et je l'ai quitté le jour où il m'a cassé le nez en boîte.<br /> Ca fait bizarre de lire ton histoire.<br /> Hâte de connaître la suite mais si tu écris maintenant ton blog, je suis sûre que ta vie est meilleure :)
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